Certes c'était en 2007 que
Second Life a connu son apogée. Univers virtuel (metaverse diront les anglophiles) où tout est possible, révélant la face cachée de tout un chacun et donc accusé de tous les maux qui sont ceux de l'humanité (jeux d'argent, prostitution virtuelle), SL (pour les intimes) n'en reste pas moins un terrain d'exploration des interactions humaines, une modélisation du quotidien qui permet d'aborder ce dernier avec recul et, au delà, la porte ouverte à tous les imaginaires.
De là à l'appliquer à la médecine en général, les plus grandes facultés de médecine anglo-saxonnes ne nous ont pas attendu. Quant au concept d'urgence en particulier, certains s'y sont spécialisés.
On y trouve donc en vrac une représentation 3D d'un hôpital qui sera construit dans un an aux USA, des ambulances, des tenues de bloc ou de para-médic, et des zones de simulation de médecine de catastrophe, sans oublier les innombrables salles de conférence et salles de cours.
Alors je m'y suis lancé à mon tour, après quelques hésitations j'ai loué un terrain dans une Toulouse virtuelle aux côtés rassurants,
bâti un hangar de briques roses et installé là de quoi accueillir quelques collègues et étudiants dans un environnement assez familier.
http://maps.secondlife.com/secondlife/Terra%20Toulouse/21/185/24
Auditorium
Coin réunion, auto-formation.
Reste à savoir quel sera le public qui voudra s'immerger dans cette virtualité (effrayante ou risible, en première approche), à quel prix (formation), avec quelles difficultés (client lourd, interface pour gamer invétéré), et avec quel résultat (gain de temps de déplacements uniquement? amélioration de la qualité de l'enseignement? ou au final de la qualité des soins ?)
A suivre... sur
Second Life
